Les monuments remarquables

Les Anciennes Demeures et les Monuments

La maison dite de « Jeanne d’Albret » :
Située au n°1 de la place Sainte-Foy, juste en face de l’église, cette maison porte encore de nos jours la date de 1451 autour d’un écu « buché ». Selon les dires, Jeanne d’Albret, protestante, aurait mis le feu à l’église Sainte-Foy pour ensuite la regarder brûler depuis le balcon de sa maison…

Toujours face à l’église, au n°3, la Caisse d’Epargne a sauvegardé la façade du XVII, en colombages et torchis.

La gare :
En Octobre 1902, la compagnie ferroviaire ouvrit la section de Pau-Morlaàs. La liaison de Pau-Lembeye, (d’une longueur de 37,889 kilomètres) servait pour le transport du charbon, des bestiaux, des céréales et bien sur des voyageurs. Faute de rentabilité, la ligne cessa toute son activité le 31 décembre 1931.

Sur la place Sainte-Foy, le Monument aux morts, inauguré le 30 juillet 1922 est une sculpture d’Ernest Gabard, artiste palois connu dans le Béarn et au-delà. Cette sculpture représente « dans ses grandes lignes une femme du pays vêtue de l’habit de grand deuil portant un casque lauré sur la stèle où se trouvent gravés les noms de nos morts glorieux ».
A l’approche du virage de la côte de Morlaàs, ainsi que dans la clairière en contrebas, deux Monuments sont disposés à la mémoire « des maquisards massacrés par les Allemands », le 10 juillet 1944. 

Le buste de Jean-Anne-Henri Depaul (1811-1883) :
Située derrière le chevet de l’église Sainte-Foy et inaugurée en 1982 par son petit-fils, cette statut de résine (l’originale faite de bronze pur fut accaparée et fondue par les Allemands lors de la 1ère Guerre Mondiale) nous rappelle cet illustre homme de science qu’était ce Monsieur Depaul, originaire de Morlaàs. Il fut chef de clinique à Paris, chirurgien à l’hôpital des enfants assistés, professeur de clinique obstétricale à la faculté, mais aussi Conseiller Général du canton de Morlaàs.

A la sortie de la ville, après le rond-point (direction Lembeye), sur la gauche, la fontaine du Paradis, la « Houn déu Paradis » ou fontaine aux Cagots ou encore fontaine aux Fées, servait, au Moyen-âge, aux exclus de la société, à ces cagots comme les appellent les historiens ; certains les disaient même lépreux et descendants des Wisigoths…Aussi dès le début du XIIème Siècle, existait, non loin de ce point d’eau, une maladrerie (ou léproserie) qui accueillait ces parias.
Après la disparition de la lèpre, au XVème Siècle, la fontaine servit aux villageois et aux pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle arrivant à Morlaàs par le Chemin de Provence. 

Un des derniers lavoirs, le « lavoir de la Gouttère », situé dans un ancien méandre du ruisseau du même nom, adossé à la rue des Remparts, a été restauré par l’intermédiaire d’un Chantier Concordia qui s’est déroulé du 07 Août au 29 Août 2009.